Fanxi Delarue Intuition
Fanxi Delarue… Il y a quelque chose de mystérieux dans l'association de deux noms si évocateurs de leurs pays d'origine (très différents). Cependant, ce nom complet représente l'histoire de la femme qui se cache derrière. Tout commence avec une citadine éloquente de Baotou, la plus grande ville et centre industriel de Mongolie intérieure, qui voulait explorer le monde. Son premier contact avec la langue française a eu lieu à Madagascar, où elle a déménagé pour travailler dans l'industrie de l'import-export. Mordue par le virus du voyage, elle a adapté sa carrière aux opportunités qu'elle aurait de voir le monde. Les choses se sont accélérées rapidement.
Bientôt cadre supérieure en merchandising, elle a pris le train du travail et des voyages à l'étranger, de Shanghai à Singapour en passant par Lille (France), vendant du cachemire ou échangeant du métal.
Femme agitée et voyageuse, sa vie a pris un tournant pour le mieux lorsqu'elle a rencontré son mari, un cadre franco-australien avec une carrière internationale qui partageait le goût de Fanxi pour l'aventure. Après s'être mariés à Johannesburg et avoir voyagé à travers l'Afrique, ils ont vécu à Dubaï et à Hong Kong avant de s'installer à Paris, étant alors parents de trois jeunes enfants. Chaque nouveau pays, chaque nouvelle expérience était une autre occasion pour Fanxi d'apprendre et d'étudier, mettant l'accent sur le design comme un intérêt croissant. La photographie a toujours été là, en arrière-plan, mais a pris son envol dans sa vie lorsqu'elle était à Dubaï et a commencé à travailler sur des portraits d'enfants, se découvrant un talent naturel pour capturer les personnalités.
Mais le processus créatif de Fanxi ne se limite pas à un talent pour la composition et un flair artistique. Elle l'appelle simplement intuition. Mais l'arc est le suivant : un voyage à travers la lumière, la matière et la composition dans une quête de beauté. Voir vraiment est un don en ce sens qu'il permet la création d'images et l'abstraction. L'avoir signifie être capable de matérialiser l'émerveillement.
« La nature est belle. Comment puis-je vous aider à la contempler ? C'est ainsi que je me mets au défi : essayer de créer quelque chose qui raconte une histoire. La texture et les ombres sont mes meilleurs outils pour cela. »
Même si Fanxi se considère chinoise et pourrait se voir décerner le passeport de Citoyenne du Monde (s'il existait), elle considère St. Barts comme sa deuxième maison :
« Après toutes ces nombreuses années de voyages et ça continue, St. Barts reste incomparable en termes d'inspiration et de style de vie ».
